Intervenante: Sarah Koller
Dans son livre Le déni de la mort, paru en 1973, l’anthropologue Ernest Becker prétend que notre peur de la mort constitue le moteur principal guidant nos comportements. Quelques années plus tard, un ensemble de chercheur·euse·s se donnent pour mission de tester en laboratoire cette idée (avec des vrais gens !).
C’est la naissance de la Théorie du management de la terreur. En 2023, riche de plusieurs centaines d’études, la psychologie existentielle expérimentale dont cette théorie fait partie, offre une multitude de clés pour comprendre comment nous vivons avec la conscience de notre mortalité, et comment cette conscience impacte (parfois à notre insu) nos modes de vie, nos choix de consommation, notre rapport à l’argent, et même nos rapports à la « nature » ou au temps.
Cette conférence présente un cadre simplifié qui rassemble cette riche littérature. Un cadre à utiliser comme des lunettes, pour voir peut-être avec de nouvelles couleurs nos rapports aux autres, et à nous-mêmes, et explorer d’une manière nouvelle les récits qu’on se raconte.
Cette conférence fait écho, et réciproquement, à « Pérégrine », performance de Joanne Chassot, à découvrir le 21 mars.
Plein
CHF 25.-Réduit
CHF 15.-Jeune public
CHF 10.-Sarah Koller, chercheuse et praticienne en écopsychologie. Entre bien d'autres choses.
Mélangeant spécialistes, amateurs éclairés et amateurs en quête d’éclairage, ces conférences interactives vont permettre de mieux comprendre des mécanismes « savants » de narration que, sans le savoir, nous utilisons et/ou rencontrons tous les jours.